Douleurs chroniques aïe aïe
La douleur apporte un message que quelque chose cloche
On dit que la douleur est également appelée la «voix» du corps. La voix est l’organe de la communication, de l’expression d’un message. Ainsi la douleur est la façon pour notre corps de se faire entendre, de transmettre un message rapidement pour nous faire réagir lorsqu’on est en danger. C’est une sensation, physique ou mentale qui correspond à un signal envoyé par des récepteurs de la douleur au cerveau par les nerfs et la moelle épinière. C’est un signal très utile pour éviter de graves blessures au corps. Par exemple, la sensation vive ressentie lorsqu’on pose sa main sur quelque chose de très chaud au risque de se brûler. Une fois que la main est retirée, on évite un danger plus grave.
Un cerveau en état d’hypersensibilité
Mais quid de la douleur chronique ? Il semblerait que dans certains cas, après une blessure ou un traumatisme répété, le cerveau continue à recevoir des signaux et à faire souffrir des personnes, longtemps après, car le système nerveux est devenu hypersensible au stress. Si la souffrance est ressentie après 3 mois, on parle de douleur chronique. J’ai moi-même été sujette à des tendinites et épicondylites du côté droit durant plus d’une dizaine d’années et elles sont malheureusement devenues chroniques, accompagnées de troubles du sommeil, fatigue, tristesse, frustration anxiété, symptômes d’un mal-être grandissant. J’ai bien sûr consulté des spécialistes et j’ai suivi beaucoup de séances de kinésithérapie mais la douleur persistait. J’ai connu des périodes de découragement, je ne savais plus que faire pour faire disparaître ces sensations corporelles perçues comme désagréables et invalidantes. Le corps est un messager, et il continuait à envoyer des signaux douloureux de plus en plus forts pour me prévenir qu’il y avait un état de danger, d’alerte et qu’il fallait absolument amorcer un changement et ne plus attendre. Je n’avais pas compris que j’étais en « burn in » et que mes réserves énergétiques étaient en train de s’assécher. Et donc un jour, j’ai atteint un état d’épuisement complet (physique, mental et émotionnel) plus connu sous le nom de «burn out». Le corps a tiré la sonnette d’alarme et a dit STOP.
Travail d’investigation des causes profondes de la douleur
Pendant la pause récupératrice, j’ai réfléchi aux facteurs déclenchants de la toute première douleur physique. J’ai réfléchi à mon travail (je travaillais à temps plein depuis peu dans une grosse structure où je ne me sentais pas à ma place ni épanouie), à ma vie personnelle (j’avais emménagé 2 ans avant à Bruxelles et j’avais beaucoup de charge mentale en tant que maman). J’ai pris conscience que le stress était beaucoup trop présent à la fois dans ma sphère professionnelle et privée à cette époque ! La douleur n’était pas juste physique et provoquée par des gestes répétitifs mais elle était aussi émotionnelle…
Le lien entre et émotions
Tout ça pour dire qu’il est donc important de prendre conscience du lien corps physique et esprit et si la douleur s’installe, de se tourner vers des approches différentes pour aborder la douleur sous un autre angle et mieux l’apprivoiser quand elle fait partie de sa vie. Les médicaments peuvent aider un certain temps sur le plan physique mais aller à la rencontre de sa douleur (quand elle est supportable), renouer intimement avec ses sensations corporelles sans les anesthésier et aller à la recherche des facteurs émotionnels déclencheurs est aussi une alternative. Le chemin du mieux-être est long et difficile donc pourquoi ne pas se faire accompagner par un psychologue et des spécialistes qui proposent des approches naturelles alternatives comme le yoga, la relaxation et la méditation, l’EFT ou d’autres soins qui agissent sur le corps énergétique et le cerveau pour aider à changer son regard sur la douleur et aider à stimuler les capacités d’auto-guérison du corps/esprit (car les deux sont intimement connectés). Aujourd’hui je suis plus à l’écoute de la “voix de mon corps” et je veille à ne pas faire la sourde oreille au moindre retour de signaux douloureux, car je sais que c’est un signe pour me rappeler de faire attention à mes propres limites et de RALENTIR. Le message que j’avais mis du temps à comprendre lors de cette épreuve était: «sois plus douce avec toi-même et prends mieux soin de toi car ce ne sont pas les autres qui le feront». C’est ma priorité 😊